Du Juan
Le poète a toujours raison
Si hier le brouillard, dû au rayonnement du sol très froid, avait élu domicile lourdement dans les fonds de vallées, aujourd’hui il n’en allait pas de même. C’est un front advectif, dû celui-là à l’entrée maritime d’air chaud et humide sur un sol froid, qui est arrivé au grand galop avalant le Larzac et par un effet de ressaut rebondissant sur la Puncho, déposant son linceul sur le Pic d’Andan, puis survolant Novis continuant sa route au septentrion.
Je vole, je vole, oui ! il faut bien prendre en main ma nouvaile.
Montée à la Puncho pour rien, si ce n’est pour la photo. Le sud-est faible et le soleil soleillant m’ont fait un clin d’œil aguicheur m’incitant à les rejoindre.Trop tard ! le vent rigolait dans les buis et les pins et le soleil mort de rire, sûrement, se cachait au-dessus de cette vague blanche.
Je tourne les talons et déjà le Pic se couvre de ce voile blanchâtre qui me fait penser au livre de Stefen king ” Brume” ce brouillard qui avale et torture son petit monde.
Au-loin, Novis reste au soleil. Go ! Go ! Go !
Le monstre semble t-il a marqué un temps d’arrêt sur le Causse Noir, le temps de faire cauchemarder ceux qui sont pris au piège.
J’arrive sur site et y retrouve deux locaux, rassurant, mais aussi deux étranges “estrangers” Hum! des envoyés du diables peut-être.
Hop ! Hop ! hop ! vite en l’air.
Le nuage arrive et soulève tout devant lui, des petits cums se forment et aussi-tôt s’agrègent à la vague scélérate. Elle grossit ! Elle va nous tomber dessus ! Mais ça monte dans du 2 m/s en compagnie des Vautours. Fait chier !
Le temps de poser les ténèbres sont là et la température, digne d’une sépulture, me cloue au sol.
Nous plions.
Mais pas un des Estrangers, le mâle, qui se met en l’air, je le soupçonne de communiquer et invoquer son maître satanique tout en faisant des ronds bizarres au-dessus du déco. Allons, quittons ce lieu où sans doute bientôt Méphistophélès et ses Harpies danseront leur folle sarabande pour avoir vaincu le soleil. 😉
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